Idole d’une société esclave de la réussite, il incarne la perfection. Max Winson, verni de succès et pourtant infiniment démuni... . Après Le Singe de Hartlepool, le somptueux diptyque de Jérémie Moreau, mélange subtil de sobriété et de poésie. Parce qu’il n’a pas réussi à perdre, Max est responsable de la mise à mort de son adversaire. Dévasté par cette énième victoire, le décès de son père et l’arrestation de son entraîneur, le pantin sublime s’enfuit. Mais la passion du sport l’anime toujours. Et s’il lui fallait juste apprendre une nouvelle manière de jouer ?